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A Méditer
Un immense incendie ravage la jungle.
Affolés, les animaux fuient en tous sens.
Seul un colibri, sans relâche,
fait l’aller-retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d’eau dans son bec, pour l’y déposer sur le feu.
Un toucan à l’énorme bec l’interpelle :
“Tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien”
“Oui, je sais” réponds le colibri, “mais je fais ma part”…
Pierre Rabhi (La part du colibri)

En étant végétarien, je fais ma part,
En boycottant les produits testés sur les animaux, je fais ma part,
En refusant la fourrure, la corrida, le cirque, la chasse...
En luttant contre la désinformation des lobbies, je fais ma part...

6 milliards de gouttes d'eau, ça ferait combien d'océans?
La seule chose qui ne sert à rien est de ne rien faire
La chose qui sert le plus l'exploitation et la torture est de laisser faire...

A partir du moment où l'on sait, il n'y a plus qu'un choix qui s'offre à nous. Agir ou accepter d'être complice! Alors, colibri ou toucan?
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Abolir la chasse en France, c'est possible!

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Abolir la chasse en France, c'est possible! Empty Abolir la chasse en France, c'est possible!

Message  Admin Dim 12 Avr 2009 - 13:53

Contrairement à ce que prétendent les chasseurs, et même plusieurs associations écologistes, l’abolition pure et simple de la chasse est possible. Il est étrange que cette abolition ne soit réclamée par aucune fraction de l’opinion, comme si la chasse était une fatalité.
Quelques associations souhaitent pourtant l’interdiction de chasser. La Convention Vie et Nature pour une Ecologie Radicale n’est pas seulement pour la limitation du nombre de jours chassés, d’espèces chassables ou de moyens de chasse, elle se prononce pour l’abolition totale de l’activité cynégétique en France et en Europe.

Non seulement il n’en résulterait aucun dommage mais cette interdiction n’aurait que des conséquences bénéfiques, sur la nature comme sur la société.

L’abolition de la chasse doit nécessairement s’accompagner de la restauration des équilibres naturels, avec une multiplication des espaces sauvages. Elle implique une autre gestion des parcs nationaux, des parcs régionaux, des espaces Natura 2000, des réserves dites “de chasse” et des réserves volontaires, gestion à laquelle devrait s’ajouter une politique de couloirs de communication.

Ainsi, la France redeviendrait un territoire propice à la vie sauvage et à la préservation des paysages et attirerait de nombreux touristes. L’abolition implique aussi que les équilibres faunistiques soient favorisés (rapport entre les herbivores et les plantes, entre les prédateurs et leurs proies). Les carnivores sauvages ne se multiplient qu’en fonction des ressources du territoire. Ils ne risquent pas de “proliférer”. Cette politique protectrice mettrait un terme au massacre de la faune sauvage et à la désastreuse politique des “lâchers”.

En attendant cette restauration, qui ne peut se faire du jour au lendemain, la régulation doit rester l’affaire des pouvoirs publics et donc des gardes de la faune sauvage, et non celle des particuliers ni des fédérations, dont l’objectif n’est pas l’équilibre de la nature mais le plaisir de tuer. L’effectif des gardes doit donc être augmenté, non seulement pour réprimer le braconnage mais pour protéger effectivement la faune et en améliorer la connaissance.

Rien dans la législation européenne ne s'oppose à ce qu'un pays membre abolisse la chasse.

L’interdiction de la vente d’armes et la confiscation des fusils (16 millions en circulation) améliorera les conditions de sécurité. Les accidents de chasse disparaîtront nécessairement, les promenades en forêt en seront rendues plus agréables. La sécurité n’aura qu’à y gagner car la majorité des crimes sont commis avec des armes de chasse. Les milices de chasseurs agressives en tenue kaki disparaîtront des campagnes.

Contrairement à ce que prétend la propagande cynégétique, toutes les activités commerciales liées à la chasse sont déficitaires. La disparition de cette activité n’entraînerait donc ni chômage ni perte financière.

Cette interdiction représenterait encore et surtout un progrès moral dans la mesure où elle proscrirait les pratiques violentes et le goût de tuer. L’abolition des jeux du cirque ou de la peine de mort apparaît aujourd’hui comme un progrès. L’abolition des corridas, des combats de chiens ou de coqs ou de l’expérimentation animale le serait aussi. Pourquoi l’abolition de la chasse ne le serait-elle pas ?

La chasse est interdite depuis une trentaine d’années en Inde et dans tout le sous-continent indien, en Afrique de l’Est, et même, en Europe, dans le canton de Genève. Elle est marginale dans les Pays-Bas.
Tous ceux qui ont pu visiter ces pays ont vu qu’aucun déséquilibre ne résultait de l’interdiction de chasser.

L’objectif d’un militant écologiste doit donc bien être l’abolition à court terme de toute forme de chasse et de piégeage. Il faut mettre un terme définitif à la guerre contre les animaux.

(Source: Convention Vie et Nature )
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