Animal'Messenger
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A Méditer
Un immense incendie ravage la jungle.
Affolés, les animaux fuient en tous sens.
Seul un colibri, sans relâche,
fait l’aller-retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d’eau dans son bec, pour l’y déposer sur le feu.
Un toucan à l’énorme bec l’interpelle :
“Tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien”
“Oui, je sais” réponds le colibri, “mais je fais ma part”…
Pierre Rabhi (La part du colibri)

En étant végétarien, je fais ma part,
En boycottant les produits testés sur les animaux, je fais ma part,
En refusant la fourrure, la corrida, le cirque, la chasse...
En luttant contre la désinformation des lobbies, je fais ma part...

6 milliards de gouttes d'eau, ça ferait combien d'océans?
La seule chose qui ne sert à rien est de ne rien faire
La chose qui sert le plus l'exploitation et la torture est de laisser faire...

A partir du moment où l'on sait, il n'y a plus qu'un choix qui s'offre à nous. Agir ou accepter d'être complice! Alors, colibri ou toucan?

De la nécessité d'un bouclier politique

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De la nécessité d'un bouclier politique Empty De la nécessité d'un bouclier politique

Message  Admin Dim 12 Avr 2009 - 14:30

Les conservateurs maîtres de ce pays contrôlent ses médias, tiennent l’Etat sans partage, redoublent de zèle contre Nature en flattant les chasseurs, les promoteurs, le secteur marchand au détriment des services publics, des salariés, des gens humbles et de la Nature.

Pour pérenniser leur pouvoir malfaisant ils usent d’énormes ficelles qui réussissent jusqu’à ce jour à empêcher toute rupture avec la société de dévastation.

Premièrement, ils parlent volontiers le langage social ou écologiste de leurs adversaires, histoire de tromper l’opinion et de feindre de pratiquer une vertu politique dont ils ne veulent pas : Grenelle de l’environnement, stigmatisation verbale des patrons voyous, fumigènes masquant les intérêts que servent ces commis des ennemis de la terre.

Secondement, Ils discréditent tout opposant en le qualifiant tour à tour de « dindes stupides », « d’extrémiste irresponsable», de « renégât occupé à conquérir des palais nationaux». faute d’être eux-mêmes populaires, faute de pouvoir toujours convaincre du bien fondé de leur politique de lutte des classe inversée des ploutocrates contre les citoyens, ils empêchent l’émergence de toute opposition par la manipulation mentale.

Leur hantise : que les mécontentements s’additionnent au lieu de se juxtaposer et que le mécanisme de leur domination soit dévoilé.

Pour ce faire, ils comptent sur leurs moyens de communication pour éviter la prise de conscience majoritaire des citoyens. Bien sûr, ils sont aussi aidé par la puérilité et l’égotisme des leaders des oppositions,parfois plus soucieux de neutraliser le voisin que d’abattre la bastille que seul MITERRAND fit trembler, quelques jours, avant d’être lui-même récupéré par le système, victime de la culture (le fric d’abord) des trente dernières années.En 1981, les forces de rupture d’alors avait promis de « changer la vie ». Elles ne furent pas même capables de la protéger et l’excellent alain BOMBARD, désireux d’abolir la chasse à courre, chuta face à l’entourage présidentiel pro-chasse, entourage porteur des odeurs nauséabondes des scandales de ce temps là.

Bref, la rupture n’eut pas lieu et tout continua : les affaires et la chasse.

Il faut constituer contre le parti de l’argent roi et des chasseurs un « bouclier politique », union de tous ceux qui sont contre.

Les durs, les mous, les plus éclairés, les moins évolués, car sortir de la dictature du Marché, de la chasse durable, de la croissance spéculative passe par cet ébranlement du parti inique qui s’imagine propriétaire du pays.
En 1940, la question n’était pas de savoir si le compagnon de Résistance était un peu trop ceci ou pas assez cela.

Pour ceux qui servent aujourd’hui des convictions, la démarche demeure la même :

Nous ne nous servons pas d’une cause mais servons une cause et sa défense implique le départ du pouvoir des hommes contre Nature.

Auteur: Gérard CONDORCET

(Source: CVN )
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