Animal'Messenger
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
A Méditer
Un immense incendie ravage la jungle.
Affolés, les animaux fuient en tous sens.
Seul un colibri, sans relâche,
fait l’aller-retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d’eau dans son bec, pour l’y déposer sur le feu.
Un toucan à l’énorme bec l’interpelle :
“Tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien”
“Oui, je sais” réponds le colibri, “mais je fais ma part”…
Pierre Rabhi (La part du colibri)

En étant végétarien, je fais ma part,
En boycottant les produits testés sur les animaux, je fais ma part,
En refusant la fourrure, la corrida, le cirque, la chasse...
En luttant contre la désinformation des lobbies, je fais ma part...

6 milliards de gouttes d'eau, ça ferait combien d'océans?
La seule chose qui ne sert à rien est de ne rien faire
La chose qui sert le plus l'exploitation et la torture est de laisser faire...

A partir du moment où l'on sait, il n'y a plus qu'un choix qui s'offre à nous. Agir ou accepter d'être complice! Alors, colibri ou toucan?
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Article: Pourquoi l'animal n'est pas le modèle biologique de l'homme...

Aller en bas

Article: Pourquoi l'animal n'est pas le modèle biologique de l'homme... Empty Article: Pourquoi l'animal n'est pas le modèle biologique de l'homme...

Message  Admin Lun 6 Avr 2009 - 9:33

Qu'est-ce qu'un modèle ?

Pour qu'un dispositif expérimental soit considéré comme le modèle du phénomène que l'on désire étudier, les réactions observées en laboratoire doivent être identiques à celles du phénomène naturel ou s'en approcher selon des lois connues. Par exemple, un modèle réduit de sous-marin à échelle de celui que l'on veut construire, avec les mêmes matériaux, pourra être utilisé pour étudier les propriétés hydrodynamiques ou autres et, éventuellement améliorer la forme ou la résistance des matériaux avant de lancer la construction du grand sous-marin.

En ce qui concerne l'expérimentation animale, il semble évident, déjà de façon intuitive, qu'aucune espèce ne ressemble suffisamment aux autres pour servir de modèle. Chacune occupe une niche écologique particulière, ce qui veut dire que chacune a des habitudes uniques en ce qui concerne son alimentation, son rythme d'activité et de repos, sa période de rut, son temps de gestation, etc...
Toutes ces différences sont déterminées physiologiquement par la capacité digestive, par les hormones qui régulent les rythmes biologiques, etc... Placés dans la même situation, que ce soit une épreuve stressante ou l'absorption d'une substance chimique, rien ne permet donc d'affirmer que deux espèces animales différentes auront la même réaction. De vagues notions anatomiques et physiologiques ont pu être étudiées sur certains animaux et généralisées à tous, du temps où l'on ignorait encore jusqu'à la fonction des organes mais, de nos jours, les connaissances que nous recherchons sont trop précises et ne concernent que l'espèce étudiée.


En fait, dès les débuts de l'expérimentation animale, dans l'Antiquité, les physiologistes en herbe se sont vite aperçus des limites de leurs prétendus modèles et ils ont tenté d'expérimenter sur les humains. A Alexandrie, sous le règne des Ptolémée et grâce à l'appui de ceux-ci, Hérophile et Erasistrate, deux des pères de la physiologie, expérimentaient sur des humains condamnés à mort. Au XIXe siècle, Claude Bernard, le physiologiste qui a généralisé la pratique de la vivisection, affirmait que les expériences sur les humains sont les plus concluantes et n'étudiait les animaux que parce que la loi et la morale défendaient d'expérimenter sur les humains, ainsi qu'il l'explique dans son "Introduction à l'étude de la médecine expérimentale".

Par obligation légale, tous les médicaments sont testés sur les animaux avant d'être autorisés à la vente.
Or, les effets secondaires de médicaments sont parmi les principales causes de mortalité dans les pays développés.
Alors qu'il était ministre de la Santé, Bernard Kouchner révélait le nombre de victimes en France : près de vingt mille morts et 1,3 millions d'hospitalisés par an (Le Monde, 13 novembre 1997). Si l'animal était réellement le modèle de l'homme, les effets mortels des médicaments n'auraient-ils pas été décelés ? Si l'animal était le modèle de l'homme, n'aurait-on pas déjà trouvé le moyen de guérir le cancer, depuis les décennies que l'on finance généreusement la recherche sur les animaux dans ce domaine ?


* Lire la suite...

Source: Antidote Europe



Admin
Admin
Admin
Admin

Messages : 806

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum